En 2010, Maurice Lacroix lançait sa Roue Carrée, une innovation d’une “simplicité” spectaculaire, offrant sur son cadran un jeu formel et cinétique tout à fait inédit. Cette année, la manufacture de Saignelégier revient avec une proposition de lecture du temps tout aussi étonnante: la Masterpiece Seconde Mystérieuse. Si, dès le début de l’année horlogère, avec deux montres de Cartier présentées au SIHH, l’affichage mystérieux s’est imposé dans les conversations professionnelles (avant d’atteindre le public), la proposition de seconde mystérieuse de Maurice Lacroix diffère fondamentalement. En effet, pour la première fois sans doute, la lecture de cette seconde mystérieuse est non plus circulaire mais linéaire et qui plus est tour à tour horizontale et verticale, sur quatre échelles de 15 secondes chacune. Cette seconde très particulière s’affiche sur une large pastille claire qui occupe la plus grande partie du cadran par ailleurs squeletté. Une petite aiguille à double pointe semble en suspension dans le vide. En fait, c’est le disque en saphir, totalement transparent, sur lequel elle est positionnée qui tourne sur son axe emportant l’aiguille qui indique la seconde, tour à tour horizontalement et verticalement.
Ce spectaculaire et assez fascinant mode d’affichage donne à la montre son aspect unique. La pastille des secondes s’inscrit au coeur d’une architecture forte, très contemporaine, se partageant le cadran avec des heures décentrées, caractéristiques de l’esthétique de Maurice Lacroix.
Disponible en deux séries limitées de 125 pièces chacune (traitées rhodium ou ruthénium), La Masterpiece Seconde Mystérieuse est emmenée par le mouvement automatique ML215 – douzième calibre intégralement développé par la marque.
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Autre nouveauté qui s’inscrit dans la famille très contemporaine des Pontos : la Pontos S Extreme. Dessinée par le très connu Henrik Fisker – designer de modèles BMW, Aston Martin, Tesla, entre autres - son boîtier est taillé dans un alliage exclusif à Maurice Lacroix, le Powerlite®, un alliage d’aluminium, magnésium, titane, zirconium et céramique qui lui confère résistance, dureté et légèreté exceptionnelles. Couronne et poussoirs sont quant à eux en titane. Parmi les différents modèles proposés, deux se déclinent en anodisé bleu ou kaki. Mais, en dehors de son style vigoureux et puissant, une autre spécificité de la Pontos S Extreme est un mécanisme inédit (en cours de brevetage) qui, couplé au poussoir du chronographe, actionne une lunette tournante située à l’intérieur du cadran, protégée de toute rotation involontaire. Le cadran de cette montre de 43 mm, satiné soleil noir, offre une très belle visibilité, accentuée par le positionnement des compteurs sur la gauche de la montre. Emportée par un mouvement automatique ML112, basé sur le Valjoux 7750, dotée d’une réserve de marche de 46 heures, la Pontos S Extreme est parfaitement emblématique des ambitions horlogères et stylistiques de Maurice Lacroix qui s’affirment chaque année avec plus de force. “Il s’agit pour nous d’un investissement en termes de production et de verticalisation qui s’inscrit dans le long terme”, nous explique Sandro Reginelli, qui a la haute main sur les produits et leur design. “Mais nos outils de production, que ce soit la Manufacture des Franches Montagnes, ou la fabrique de boîte Queloz qui nous appartiennent toutes deux, nous permettent de développer des projets techniques très spécifiques intégralement en interne et dans des temps records.”
Source: Europa Star Première Vol. 15, No. 2
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Maurice Lacroix fait sa mystérieuse