Quand il est entré pour la première fois dans le nouveau bâtiment de BaselWorld, Malcolm Lakin n’en n’a pas cru ses yeux, se sentant tout à coup un peu comme un jeune garçon dans une fabrique de chocolat.
"Mais est-il vraiment bien raisonnable de bâtir pour 8 jours, à coups de centaines de millions de francs, ces gigantesques espaces pour vendre des montres à un public par essence captif", s’est-il demandé, interloqué par tant de munificence “et de massage d’ego”?
Pendant 8 jours, il a arpenté le salon au gré de ses affinités, ramassant ci et là ce qui lui semblait digne d’intérêt, se concentrant essentiellement sur les innovations.
En résulte un bouquet hétéroclite, reflétant bien la réalité de l’horlogerie sous toutes ses coutures, de “L’Oiseau enchanteur” des Frères Rochat, une merveille de poésie mécanique revisitant la tradition, à l’étonnante “smart watch” Generation 3 d’Aerowatch, croisant l’engin spatial musical concocté par MB&F avec Reuge, testant la très avancée Emegency II de Breitling, destinée à sauver de nombreuses vies, buvant "le meilleur expresso de la ville" entouré de répétitions minute émaillées dans le somptueux décor de Bulgari, rendant visite à Aletta Stas, co-fondatrice de Frederique Constant et d’Alpina, allant tâter les muscles de l’Exoskeleton sculptée par Devon, se penchant sur la très réussie dernière collection de Ritmo Mundo, écoutant Franc Vila détailler son Cobra Chronographe Grand Dateur Automatique, allant faire pivoter la Voltface 180º de la Manufacture Royale ou s’extasier devant le diaphragme de l’Oculus V01 de Valbray. Au bout du parcours, sa conclusion est que les montres c’est bien beau, mais BaselWorld c’est aussi, et avant tout, les innombrables “invisibles” de l’horlogerie qui agissent en coulisse du spectacle.
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Source: Europa Star June - July 2013 Magazine Issue